Dende o sempre interesante muro do Facebook de Pilar Aguilar traio este vídeo e a súa propia reflexión:
Cuando yo era profe de francés intentaba no dar puntadas sin hilo. Aquí os traigo una canción con la que pretendía “deconstruir” la idealización del amor romántico de mis alumnas (que lo necesitaban más que mis alumnos): “Un cœur sur les bras” de Anne Sylvestre. Muy divertida.
Resumo para quienes no sepan francés:
Cuenta su problemática: un enamorado le regala su corazón ¿qué hacer con semejante artefacto? Lo colocó encima del aparador pero no terminaba de gustarle, le parecía un corazón excesivamente triste y, además, le molestaban los latidos que, para colmo, cuando el tipo pensaba en ella, tocaban rebato. Lo puso en el jardín pero los vecinos se quejaron del ruido…
Al final encuentra la solución: un nuevo pretendiente viene y le pide que le entregue su corazón y ella le suelta el del otro…
Y pongo la letra para quienes saben francés:
« Etant un jour à court de fleurs
tu m'as comme ça offert ton cœur
dans un papier sulfurisé
avec une étiquette.
Pas eu moyen de refuser.
C'tait pourtant pas ma fête.
Ah! quel poison, quel embarras
que d'avoir un cœur sur les bras,
un cœur sur les bras.
Les autres me donnaient des fleurs
dont je n'aimais pas la couleur.
Après deux ou trois jours du moins,
sans changer l'eau du vase,
ne restait plus qu'un peu de foin
trempant dans de la vase.
Oeillets, dahlias, fleurs de pommiers
se retrouvaient sur le fumier,
sur le fumier.
Pour un cœur, c'est tout différent:
ça pourrit pas, c'est bien vivant
Je n'allais pas me le mettre au cou
pendant à une chaîne.
Puis, il n'était pas à mon goût,
un peu trop lourd de peine.
Je l'ai posé sur le buffet,
il y faisait beaucoup d'effet,
beaucoup d'effet.
Un cœur qui bat, ça fait du bruit.
Le tien me réveille la nuit,
et non content de mon émoi
devant un tel vacarme,
il déclenche, quand tu penses à moi,
une sonnerie d'alarme.
Je l'ai bien mis dans le jardin,
mais il ameutait les voisins.
Par chance, un autre doux rêveur
s'est présenté bardé de fleurs,
revendiquant pour lui tout seul
mon cœur, idée bien riche.
Après avoir mis ses glaïeuls
dans ma plus belle potiche,
je lui ai refilé tranquillement
ta mécanique à sentiments.
Fleurs contre cœur, cœur pour des fleurs,
je dors tranquille, mais pour l'heure
mon soupirant, béant de joie
ne se lasse d'entendre
sa sonnerie, lorsque pour moi
sa pensée se fait tendre.
Où cela va-t-il nous conduire?
Ça te regarde, à toi de' choisir.
De la partie je me retire. »
Sen comentarios
Publicar un comentario